Peyrolles Rétro

Les oratoires de Peyrolles

(Texte A. Balalas, Photos T.Arcamone)




1 Oratoire du Plan 2 Saint Joseph
3 Sainte Madeleine 4 Saint Marc
5 Sainte Mère de Dieu 6 Sainte Anne

On est compte six dans et autour de Peyrolles. En partant de l'église Saint-Pierre, à l'entrée de la rue Mère de Dieu, un oratoire, problablement de XVII°, sur un pilier en pierre, intégré dans le mur de la maison d'angle, avec l'inscription :" SALUS INFIRMORUM (guérison des malades) ORA PRO NOBIS (priez pour nous)".

Celui du Plan, à proximité de Campagnerose où l'on peut admirer un bassin du XVII° et un très beau pigeonnier, a été construit en 1481, donc contemporain du Roi René et de l'annexion de la Provence à la France, le pilier de pierre de taille est d'origine. Vandalisé dans les années, c'est à la suite notamment des interventions de monsieur Streiff qu'il a été (maladroitement) restauré. Précisons que Gaston Streiff n'est pour rien dans le mauvais goût avec lequel cette restauration a été effectué. Classé dès 1935, il est formé d'une niche à quatre ouvertures rectangulaires.

Au pied de la Grande Bastide, dans le quartier des Nirons, l'oratoire Saint-Marc s'élève à la croisée de chemins qui mènent à l'oppidum de Guinet et à l'ancien Jardin de la ville. Il est problablement du XVII° siècle, avec ses quatre ouvertures en plein cintre.

L'oratoire de Sainte-Anne, sur le chemin du même nom qui mène à la carrière, est le plus grand et le plus imposant, sur un socle de pierres dont une partie a été récemment volée (1603).

A l'entrée du chemin de Trempasse, dans le coude au dessous du canal, l'oratoire Saint-Joseph, qui doit dater comme le précedent du XVII.

Sur la route Nationale 96 juste avant l'embranchement de la route de Jouques et de celle de Mirabeau, celui de Sainte Madeleine (allusion à la chapelle de Mirabeau?) possède un toit curieusement tronqué (1770).